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William Robertson (historien)

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William Robertson
Fonction
Modérateur de l'Assemblée générale de l'Église d'Écosse
Biographie
Naissance
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Borthwick (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
ÉdimbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Père
William Robertson (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Eleanor Pitcairn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Mary Nisbet (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Mary Robertson (d)
William Robertson (en)
Eleanor Robertson (d)
Janet Robertson (d)
James Robertson (d)
David Robertson-Macdonald (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Académie des sciences de Saint-Pétersbourg
Membre de la Society of Antiquaries of Scotland (d)
The Select Society (en)
Royal Society of Edinburgh
Académie des sciences de Russie
The Poker Club (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

William Robertson (né le à Borthwick - mort le à Édimbourg), universitaire et historien écossais, est pendant trente ans principal de l'université d'Édimbourg.

Biographie sommaire

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Né à Brothwick (Midlothian), il étudia à Dalkeith puis à l'Université d'Édimbourg (théologie). D'abord pasteur presbytérien de Gladsmuir (1743), il prend par la suite la direction des paroisses de Lady Yester et Greyfriars à Édimbourg, où il se distingua dans la prédication. Partisan whig, il s'enrôla en 1745 dans la milice pour protéger Édimbourg des Jacobites de Charles Édouard Stuart.

Chargé d'une nombreuse famille, il vit longtemps dans la gêne, mais, ayant obtenu successivement les places de chapelain ordinaire du roi, de principal du collège d'Édimbourg et d'historiographe d'Écosse, il finit par jouir de l'aisance.

On a de lui :

  • Histoire d'Écosse sous Marie et Jacques VI, Londres, 1759
  • Histoire de Charles-Quint, 1769
  • Histoire de l'Amérique, 1777
  • Recherches historiques sur l'Inde, 1790

Robertson, avec notamment Voltaire et Hume, participe à substituer à la prosopographie et à l'histoire militaire l'histoire culturelle du peuple entier. Pour comprendre l'État, et en faire l'histoire, il faut étudier « le peuple, cette portion la plus nombreuse et la plus utile de l'État » (Histoire de Charles-Quint). Robertson contribue à donner un nouvel élan à la philosophie de l'histoire qui se laïcise en quittant la lecture providentielle de l'histoire de Bossuet et de Vico. Ainsi se développe une conception démocratique de l'histoire qui prend désormais en compte les masses, et non plus seulement les grands événements et les dirigeants politiques.

Bibliographie

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Liens externes

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